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7 mai 2008

Joseph Kabila:l'esclave qui veut s'affranchir

Un nouvel article à publier‏
De : mantoto bula (bula_mantoto@yahoo.fr)
Envoyé : lundi 5 mai 2008 17:36:30
À : sammusampa@hotmail.com

Salut Sam,

J'espère que tu vas bien. Voici un autre article à publier si possible. Merci d'avance.

Blaise

Joseph kabila : l’esclave qui veut s ‘affranchir ...

Fini le rapport maître-esclave a martelé Joseph Kabila, réagissant aux propos du ministre Belge des affaires étrangères M. Karel de Gucht, dans une interview accordée au journal le Soir. Mais à vrai dire, c’est plutôt lui qui cherche à s’affranchir de la tutelle Belge car le peuple congolais souverain n’est pas esclave de la Belgique. Ce coup de gueule insinue son ras le bol à continuer à jouer au pion, à la marionnette… Et pourtant, les circonstances qui ont conduit à son accession au pouvoir le prédestinaient au rôle d’esclave. Et il savait.

En livrant Mzee Laurent-Désiré Kabila à ses maîtres en échange de son parachutage au sommet de l’Etat congolais, pour avoir ensuite bénéficié d’un colossal soutien financier de ses maîtres afin d’être légitimé à la suite d’une mascarade d’élections, Joseph Kabila savait qu’il concluait un pacte avec ses mentors occidentaux. Ces derniers attendaient de lui non seulement qu’il garantisse leurs intérêts de tous ordres mais aussi travaille à la promotion de la notion de bonne gouvernance, à celle des droits de l’homme ainsi qu’il leur rende compte de sa gestion .

En réponse à ces attentes, il avait martelé en décembre 2006, le fameux slogan « Fini la récréation… » à l’occasion de son discours d’investiture en présence de ses maîtres occidentaux comme pour dire qu’il attendait exaucer leurs vœux. Et on le sait, dans le cadre de la coopération notamment avec l’UE et la Belgique, Kabila a reçu beaucoup d’argent, certes, pas assez pour démarrer son utopique programme dénommé « les 5 chantiers du chef de l’Etat ». Mais qu’a-t-il en a fait ? N’est-ce pas qu’avec ce « peu de financement » qu’il devait prouver son attachement à la bonne gouvernance ? Qu’a-t-il fait de son « Fini la recréation ? »

Entre temps, corruption, malversation financière, impunité, gagnent du terrain dans la sphère politique, économique, judiciaire… Les politiques nagent dans le bonheur : majoration des revenus assortie d’un cadeau de véhicules 4x4 tout neuf sans compter les facilités sociales en tout en genre pendant que la majorité de la population congolaise continuent à vivre dans le dénuement le plus total (moins d’un (1) dollar par jour) : un chômage toujours en hausse, une mortalité croissante, des perspectives d’avenir quasi nulles pour la jeunesse. Bref la « recréation continue »

Et on entend avec amertume, certains politiques Belges se montrer indifférents à tout ce dérapage de Kabila et sa bande, se cantonnant à faire l’éloge de ce dernier au nom d’une « diplomatie caresse-le dans le sens du poils » visant des intérêts personnels. Et si le ministre Belge des affaires étrangères M. Karel De Gucht ne dérogeait pas à cette diplomatie suicidaire caractérisée par l’usage excessif de la langue de bois, qui donc pourrait éclairer l’opinion nationale Belge et internationale sur la situation réelle au Congo-Kinshasa avec plus d’impacts ?

Il est vrai que dans le jargon diplomatique, la tendance est de tempérer ses propos quand il s’agit de faire des observations tranchantes dans le rapport entre Etats souverains. Il est aussi vrai que la langue de bois y est souvent démesurée au point d’occulter les vrais problèmes auxquels sont confrontés les populations et faire croire à l’opinion internationale que tout baigne : « les élections démocratiques tenues » , les institutions politiques opérationnelles, la démocratie est en marche… Bref tout roule . Dans ce contexte, les propos virulents de M. Karel de Gucht ont pour mérite d’attirer l’attention sur le fait qu’au vu des réalités sur le terrain, on est loin du vrai changement attendu au Congo-Kinshasa. Au contraire, on renoue avec les vieux démons de la dictature. On glisse vers un régime totalitaire. Finalement, Il ne s’agit pas d’ingérence mais plutôt du devoir d’ouvrir l’œil plutôt les yeux pour éviter de recréer «  un autre léopard en la personne de Kabila »

Mais Kabila est entrain de muer en «  nouveau léopard ». Son penchant notamment vers la Chine ne se restreint pas à l’acquisition de fonds nécessaire pour la réalisation de son utopique programme dénommé « les  5 chantiers ». Il vise tacitement à s’entourer d’un allier puissant comme la Chine « apesa atala te » (qui donne mais ne regarde pas ). Un allier qui ferme les yeux sur toutes questions relatives à la bonne gouvernance ou encore aux violations des droits de l’homme. Un allier de taille dans le cercle très fermé du conseil de sécurité des Nations Unies, ça protège. Les intentions de Kabila sont suffisamment clairs.

Voilà pourquoi Kabila, l’esclave, veut s’affranchir de ses maîtres occidentaux en particulier belges trop regardant.

Blaise B. Mantoto

Courriel : bula_mantoto@yahoo.fr

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