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13 mai 2016

RDC : Londres envisage des "sanctions ciblées" contre les responsables d'"actes de répression

International AFP Publié le vendredi 13 mai 2016 à 18h16 - Mis à jour le vendredi 13 mai 2016 à 18h17
Londres et ses partenaires européens envisagent des "sanctions ciblées" contre des responsables d'"actes de répression" politique en République démocratique du Congo, a déclaré vendredi à Kinshasa l'envoyée spéciale de la Grande-Bretagne pour la région des Grands Lacs, Danae Dholakia.

"Pour la Grande-Bretagne, nous parlons avec nos collègues européens sur des sanctions ciblées contre ceux qui ont la responsabilité de l'action ou de la décision dans la violence contre les citoyens et dans l'intimidation de l'opposition", a dit Mme Dholakia lors d'une conférence de presse tenue en français.

"La position du Royaume-Uni est que les personnes responsables des actes de répression ou de violence porteront la responsabilité de leurs actions ou décisions", a ajouté M. Dholakia.

L'émissaire britannique a fait référence aux récents ennuis judiciaires de l'opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l'année et visé depuis une dizaine de jours par une enquête pour "recrutement de mercenaires".

"J'espère sincèrement que les récentes accusations portées contre Moïse Katumbi" ne constituent pas un "resserrement de [l']espace politique" en RDC, a encore dit Mme Dholakia, ajoutant que "les risques de s'écarter de l'ordre constitutionnel sont réels".

Les Occidentaux et l'ONU déplorent depuis plusieurs mois une tendance accrue à la répression en RDC.

Le climat politique est tendu depuis des mois dans le pays en raison de l'intention que l'opposition prête à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de vouloir s'accrocher à son poste au-delà du terme de son mandat en décembre, alors que la Constitution lui interdit de se représenter.

L'opposition demande au chef de l'État de veiller à ce que la présidentielle soit organisée dans les temps, mais aucune date n'a encore été fixée pour cette élection, dont la probabilité d'un report grandit de jour en jour.

Mercredi, la Cour constitutionnelle a autorisé M. Kabila à rester en fonctions si la présidentielle n'est pas organisée avant la fin de son mandat. L'opposition accuse la Cour d'être aux ordres du pouvoir.

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