Vigilance« NON à une Armée de la BALKANISATION du Congo »
BANA – CONGO Aubin kikonka
Mouvement de Pression pour la Libération du Congo
Vigilance
« NON à une Armée de la BALKANISATION du Congo »
A la suite de la mission de la délégation gouvernementale belge conduite par le 1er Ministre aux U.S.A les médias ont annoncé ce 28 janvier 2006 la signature d’un accord militaire avec le secrétaire général adjoint de l’O.N.U. un accord sur « les systèmes de forces en attente » à savoir les moyens que la Belgique est susceptible de prêter à l’O.N.U pour ses opérations militaires.
L’échange a été mis à profit pour examiner l’aide militaire que l’Europe apportera au Congo lors du processus électoral précise le communiqué pour conclure : « les soldats belges se préparent néanmoins à adopter un profil discret »
L’alarme est ainsi lancée de l’imminence d’un cataclysme en R.D.C à l’issue des élections. Une fausse alarme qui cache mal les intentions d’imposer au peuple congolais,par les armes, d’autres choix que leurs propres.
Cet accord militaire sur « les systèmes de forces en attente », tant qu’elles visent la RDC. ,est une menace non voilée de tueries planifiées.
Car si le gouvernement belge avait tenu à éviter toute turbulence en RDC, il aurait dû réserver un accueil favorable aux multiples propositions avancées par les BANA-CONGO et tant d’autres forces politiques pour remédier au constat d’échec patent de la formule 1+4 =0. La réponse belge et européenne par Louis Michel fut qu’il n’y avait pas d’alternative.
A l’approche du terme du pouvoir des marionnettes mis en place par des commanditaires des rebellions responsables du génocide congolais, les masques tombent.
En effet, quelle est la signification de cette agitation diplomatique belge jusqu’à recourir à un accord militaire autre que celui confié à la MONUC ?
Une demande honnête du renforcement des termes de la mission de la MONUC n’aurait-elle pas été suffisante!
Quelles sont les opportunités de cette intervention par rapport aux interférences liées aux conflits de commandement et ceux d’intérêts multiples sur le vaste terrain d’opération.
D’où vient que la Belgique adopte subitement une vocation militaire là où on l’attendait privilégier une assistance humanitaire ?
BANA – CONGO dénonce là la nature hypocrite de tous ces prétextes sécuritaires. L’objectif visé étant toujours la balkanisation de la RDC.
Déjà en mars 2005, une polémique avait surgi entre certains partis politiques belges sur l’accord de la vente d’armes de guerre à la Tanzanie.
Il s’agissait d’une usine de vente d’armes de guerre à un groupe appartenant à un oligarque belge GEORGES FOREST, personnage maffieux cité dans le panel de l’ONU,impliqué dans des dossiers suspects, installé au Katanga et très lié à Louis Michel.
Cet accord fut annulé à la suite de nombreuses pressions, le jugeant susceptible de compromettre la stabilité dans la région des grands lacs.
Il y a peu, un navire belge convoyant des armes de guerre à destination de la RDC, a été bloqué aux installations portuaires de la Guinée Bissau.
Comme par hasard, ce navire avait comme port de débarquement final Dar-es-Salam en Tanzanie.
En décembre dernier, le Ministre belge de la Défense s’est offert en personne le déplacement au Katanga pour remettre du matériel militaire, saluer des troupes belges sur les lieux et veiller au retour des « réfugiés » congolais venant de la Tanzanie.
Et nul n’ignore que Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila par imposture est un Tutsi rwandais né et grandi en Tanzanie où il investit dans l’immobilier à coup de millions de dollars subtilisés au Congo.
La Tanzanie fut également la base des opérations de la rébellion de Laurent Kabila et le centre d’affaires de ses trafics de l’or du Congo.
Pour le mouvement BANA-CONGO, il est grand temps que l’Union Africaine saisisse le Conseil de Sécurité de l’ONU pour le presser à remettre en cause la sincérité de l’approche belge dans ses intentions en RDC.
Il y a lieu de dénoncer avec la dernière énergie cette affluence d’armes belges dans cette zone à haute tension sous couvert de l’ONU. L’obstination belge à régler la crise congolaise par la solution militaire à déjà enregistré plusieurs échecs. Echec d’une formation rapide en 6 mois en Belgique, d’une prétendue « armée brassée » dispersée récemment par une poignée d’insurgés au Kivu. Qu’en dit son garant André Flahaut ?
Echec d’un brassage militaire qui favorisé l’intrusion dans les FARDC des ennemis qui rendent difficile la récupération des territoires de l’Est du Congo où continue à régner l’insécurité entretenue par KUNDABATWARE et MUTEBUSI,malgré un mandat d’arrêt international lancé contre ses hommes.
Echec de n’avoir pu dans leur mission d’accompagnement de la transition à réaliser les préalables exigés de désarmement des milices en trois ans. Les positions divergentes de Louis Michel et Karel de Gucht sur le Congo créent la confusion au point qu’on se demande qui est le vrai Ministre des Affaires Etrangères du gouvernement belge. Les signes du fiasco belge, dont la cacophonie diplomatique créée par l’omniprésence d’un Louis Michel démontrent une incapacité d’analyse objective et procèdent de l’opiniâtreté.
Le recours à la caution de l’ONU pour une présence militaire belge sert à REEDITER la sécession du KATANGA de 1960, prolongée cette fois dans tout l’Est du Congo.
Voilà la VRAIE RAISON.
A présent qu’un ‘EVEIL DE CONSCIENCE PATRIOTIQUE se manifeste au parlement par le REJET des listes BLOQUEES (subterfuges pour perpétuer la présence rwandaise et autres) et par l’exigence d’une transparence des opérations électorales dans le débat sur la loi électorale, c’est la PANIQUE A BORD.
L’alternative rejetée ARRIVE et la PEUR s’empare des usurpateurs et prédateurs honnis par le peuple. L’opposition non armée et toutes les populations n’ont jamais cessé de prouver par des manifestations pacifiques, la volonté du non-recours à la violence.
C’est une HONTE pour les gouvernements belges de faire porter un MASQUE au visage et un REVOLVER au poing à leur armée pour un HOLD-UP ELECTORAL au CONGO et pour s’emparer des TRESORS de l’EST de la RDC.
Pour le mouvement BANA-CONGO, l’unique mesure à prendre pour sécuriser les opérations électorales, c’est le CASERNEMENT de tous les éléments des FARDC et tous les services d’ordre. Toutes les armes doivent se taire et les porteurs d’armes neutralisés.
Que la Belgique garde ses moyens militaires et ses troupes dans ses casernes.
Pour la Direction
Kikonka Kilu Kanda Aubin
Samson Cibayi
Didier Ramazani
Didier Set
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